- Collectionnisme -
26 janvier - 3 février 2019
BRAFA 2019, Bruxelles, Belgique
Charles-Wesley Hourdé est heureux de vous annoncer sa participation à la prochaine édition de BRAFA (Brussels Antiques and Fine Arts Fair) à Bruxelles du 26 janvier au 3 février. Il y exposera un ensemble d’oeuvres exceptionnelles sélectionnées pour l’occasion.
Parmi celles-ci se distingue un imposant masque d’épaule Baga, appelé Nimba. Nimba représente l'idéal de beauté féminine, celui d’une mère universelle ayant donné naissance et nourri de nombreux enfants. Cet important masque d’épaule fait partie des rares exemplaires encore en mains privées. Ces oeuvres comptent parmi les objets africains les plus convoités depuis les années 1930. Leur esthétique radicale marqua durablement les esprits, notamment celui de Picasso qui possédait un exemplaire comparable (conservé aujourd’hui au musée Picasso à Paris) et qui s’en inspira pour une série de portrait de sa muse Marie-Thérèse Walter. Oeuvres classiques par excellence, les masques Baga font partie des icônes incontournables des arts africains.
Figurera également à Bruxelles un important masque Baoulé. Collecté avant 1920, cette oeuvre majeure de Côte d’Ivoire a fait une première apparition remarquée en vente publique en 1989 avant de disparaître du marché pendant près de trente ans. BRAFA sera donc l’occasion de redécouvrir ce superbe masque de grande dimension, aux lignes allongées, à l’expression intériorisée et bénéficiant d’une incomparable patine d’usage.
Parmi les oeuvres océaniennes de son accrochage, Charles-Wesley Hourdé présentera une rare statue maorie. Ornant à l’origine le fronton des maisons prestigieuses, les effigies tekoteko, éminemment symboliques, illustrent dans les légendes maories la naissance de la sculpture sur bois : « Tangaroa était le dieu sacré de la mer en pays Maori. […] Afin de punir Ruatepupuke, ancêtre dont le nom est associé à l’origine de la sculpture sur bois, il captura son fils Manurihi, l’emmena dans sa demeure au fond de l’océan et substitua sa forme humaine et sa personnalité à celles d’un oiseau. Il le suspendit ensuite au sommet de sa maison sculptée en guise de tekoteko » (Mead, Te Maori, Maori Art from New Zealand Collections, 1984, p. 65). Collectée en 1876 à Rotorua et provenant de la collection d’un prince qatari, cette sculpture néo-zélandaise compte parmi les plus importantes oeuvres maories apparues sur le marché ces dernières années.